De nombreux facteurs peuvent influencer le bien-être d’un animal en captivité. Tout d’abord les besoins biologiques spécifiques de l’espèce à laquelle appartient l’animal vont conditionner un certain nombre d’aspects (ex : régime alimentaire, origine géographique, modes de communication, organisation sociale, capacités cognitives, etc.). S’ajoute à cela les caractéristiques propres à l’individu (ex : personnalité, statut social, âge, santé, etc.). Ainsi, des individus d’une même espèce, qui vivent ensemble, dans des mêmes conditions de vie, peuvent être dans des états de bien-être différents.
L’environnement physique et social dans lequel évolue l’animal joue un rôle primordial. Quelles sont les opportunités et les ressources mises à disposition de l’animal ? Sont-elles en adéquation avec les besoins biologiques de l’animal ? L’environnement correspond non seulement à l’environnement physique (ex : bâtiment, enclos) mais également à l’environnement social (ex : congénères, autres espèces présentes, humains). La composition et stabilité des relations avec les congénères, la gestion quotidienne par l’équipe animalière, la qualité de la relation avec les soigneurs ou la proximité avec les visiteurs sont autant de facteurs qui peuvent influencer le bien-être d’un animal.
La capacité de contrôle et de choix qu’un animal va pouvoir exercer va fortement influencer son état de bien-être. En effet, un animal doit pouvoir au maximum décider de ce qu’il veut faire, où et quand il peut le faire (ex : se reposer dans un endroit calme en journée lorsque les visiteurs sont présents). Par conséquent, la gestion d’un parc zoologique va fortement conditionner la capacité de contrôle et de choix qu’un animal va avoir. Une gestion dépendante de l’humain qui résulte en un environnement très contrôlé va permettre de diminuer un certain nombre de risques (ex : maladies, blessures, etc.) mais grandement limiter l’animal dans les choix qu’il pourra faire. A contrario, une gestion basée sur l’habitat et l’adéquation de l’environnement avec les besoins physiques et sociaux de l’animal lui offrira de nombreuses opportunités de contrôle et de choix (ex : différents microclimats, substrats, libre accès intérieur-extérieur, cachettes, etc.).
L’ensemble de ces éléments (la biologie, l’environnement, la gestion) vont eux-mêmes influencer des paramètres tels que la physiologie (ex : stress, taux d’hormones), la santé (ex : maladie, blessures), les comportements qu’un animal pourra exprimer (ex : voler) et les émotions qu’il va ressentir (ex : peur, contentement). Par exemple, un environnement complexe pourrait être vu comme une garantie d’un bien-être positif mais s’il n’est pas adapté aux capacités physiques de l’animal (ex : animal âgé), ce dernier ne pourra ne pas l’utiliser dans son entièreté et/ou exprimer l’ensemble de son répertoire comportemental, avec pour conséquence un animal qui s’ennuie voire ressent de la frustration.
Professionels engagés
Animaux évalués
Evaluations réalisées
Observations réalisées